« Samsung Blues Festival » est une initiative commune entre Samsung et Ennejma Ezzahra (le Centre des musiques arabes et méditerranéennes – CMAM). Fruit d’une relation née en 2016 et qui ne cesse de se développer !

Vendredi 06-03-2020
Mardi 10-03-2020

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Au menu du déroulé du programme riche et intéressant de cette édition de «Samsung Blues Festival », cinq artistes parmi les plus célèbres interprètes de blues dans le monde seront au rendez-vous pour animer les cinq soirées du 6 au 10 Mars 2020 au Palaisde Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Said.

 

Au Programme :

Lucky Peterson, le 06 Mars 2020 :
 
 
On n’affiche pas tous les jours un demi-siècle de carrière. Surtout quand on a tout juste 55 ans ! Car voilà, Lucky Peterson est ce qu’on nomme un enfant de la balle, du genre précoce. « Mon père m’a nourri au blues avant que je puisse marcher. J’ai joué de l’orgue avant même de savoir parler». Lucky Peterson a ainsi baigné dans l’atmosphère du Governor’s Inn, le club tenu par son père James. Et chemin faisant, le natif de Buffalo a croisé la route de tous les géants de cette musique (Jimmy Reed, Muddy Waters, Buddy Guy, Junior Wells, Bobby Blue Bland, Little Milton...), arpentant les scènes du monde entier dès qu’il a eu l’âge de voyager, glanant lauriers et Grammies au fil d’une discographie du style solide. Alors voilà quand il est l’heur de fêter ses cinquante ans de carrière, celui qui apprit les claviers avec Jimmy Smith, le même qui a pris la guitare en écoutant trois King (B.B, Albert et Freddie), ne s’en laissepas conter : back to the blues, « ce truc universel qui n’a pas dit son dernier mot ».
 
Archie Lee Hooker, le 07 Mars 2020 :
 
 
C'est dans ce contexte de « Juke Joints », de champs de coton et de plantations que grandit Archie avant de partir en 1963 pour Memphis dans le Tennessee avec sa mère, où en 1966, il commence à raconter en musique les premières blessures de son enfance. En 1989, il quitte le Tennessee pour rejoindre son mentor John Lee Hooker en Californie. Son oncle devient son protecteur et même son père d'adoption. Archie Lee Hooker nous révèle, de par son âge et son expérience, cette histoire extraordinaire qui l'a inspiré tout au long de ces années et qui deviendra sa seule religion : le Blues.
 
Sydney Hellis, le 08 Mars 2020 :
 
 
Sydney a commencé sa carrière de chanteuse dans la région de Los Angeles lorsque, le lendemain de son 44e anniversaire, en 1991, le rêve devient réalité. Depuis lors, son chant est devenu une obsession pour ce que Sydney appelle, son «héritage culturel» ou «musique folklorique afro-américaine». Le reste du monde l'appelle "Blues, Jazz classique, Gospel, Spirituals, New Orleans Jazz & Blues, R & B, Chicago Blues et Kansas City Blues". Cette obsession l'a conduite en 3 petites années de la région de Los Angeles à l'Europe. «Another One ~ Nighter» est déjà le 6e album de Sydney Ellis et enregistré en direct en mai 2017, Sydney continue de démontrer le personnage et la voix de scène extraordinaire qu'est Sydney Ellis.
 
Sylvia Howard, le 09 Mars :
 
 
Née à Indianapolis (Indiana), Sylvia est une chanteuse d’une intensité rare. Son parcours de vie explique la profondeur de son expression. Elevée dans une famille religieuse, elle est imprégnée, dès son plus jeune âge, par la musique afro-américaine sacrée comme profane. 
Son don vocal est très tôt remarqué et sa carrière professionnelle internationale débute en 1990. Elle se produit pendant 10 ans en Asie avant de « débarquer » à Paris en 2000, où elle décide de s’établir. Sylvia Howard, nourrie des traditions du gospel, du blues et du jazz, interprète aujourd'hui quelques-uns des plus beaux thèmes de ces musiques qui ont fait le tour du monde.
 
MO Rodgers, le 10 Mars :
 
 
Mighty Mo Rodgers né Maurice Rodgers en 1942 à East Chicago, Indiana est un pianiste, organiste, chanteur et compositeur de blues. Il étudie le piano classique, mais écoute les musiciens de blues et de jazz qui se produisent dans le club que tient son père. Adolescent, il se glisse au Chicken Shack de Gary, la ville voisine, pour y écouter Willie Dixon, Eddie Boyd, Jimmy Reed, etc.
Il abandonne ses études et part pour Los Angeles. Là-bas, il travaille dans les studios et joue avec T-Bone Walker, Albert Collins, Bobby Blue Bland, Jimmy Reed, etc.
En 1973, il produit un disque de l'un de ses « héros », l'harmoniciste Sonny Terry, avec Brownie McGhee. Puis, écœuré par les changements survenus dans l'industrie musicale (son « côté hollywoodien », dit-il) et l'arrivée du disco, il reprend ses études et décroche un diplôme de philosophie.
Parallèlement, pour gagner sa vie, il écrit pour Chappell et Motown. Il s'investit ensuite dans l'enseignement dans les quartiers difficiles de Los Angeles. Il revient à la musique en 1992. Aujourd'hui, outre sa carrière musicale, il prépare une maîtrise : Le blues comme musique métaphysique (sa musicalité et ses soutiens ontologiques).
 
S.D
 
 

Ennejma Ezzahra

Le Centre des musiques Arabes et Méditerranéennes est un complexe culturel multidisciplinaire dédié à la musique dans tous ses aspects, relevant du Ministère tunisien de la Culture.

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