La Maison de l’image vous invite au vernissage de l’exposition "VisionS", initative des jeunes photographes bénéfiicaires du projet Vision Solidaire, le dimanche 29 octobre 2017 à partir de 10h. L'exposition durera jusqu'au 12 novembre 2017.
C’est depuis juillet dernier, que les participants à la formation en photographie du projet Vision Solidaire ont émis le vœu d’organiser une exposition de leurs travaux réalisés au sein du programme Vision Solidaire.
Les participants ont tenu à ce que la décision, l’organisation et la mise en place de cette exposition, intitulée « VisionS », soient tenues confidentielles le plus longtemps possible. C’est seulement à quelques minutes du vernissage que le staff de Vision solidaire, les formateurs des autres spécialités ainsi que les participants des autres formations seront tenus au courant et invités à assister au vernissage. Cette confidentialité a consolidé davantage l’esprit d’équipe des participants, Ils se sont trouvés dans le rôle de décideur, autour d’un projet commun.
Afin que l’exposition soit d’une grande rigueur esthétique et technique, Mr Amine Landoulsi, photoreporter et photographe collaborateur à de nombreux projets au sein de la Maison de l’Image, a été associé au projet en tant que commissaire de l’exposition. Son rôle consistant à choisir le meilleur sujet traité par participant, réfléchir à la diversité des sujets à exposer, veillier à la qualité de l’ensemble de la manifestation (affiche, mise en place de l’expo, signalétiques…).
Nesrine Maalem
Sfax est connue pour être une ville très active, un pôle économique prospère et animé, toutefois une ballade avant huit heure du matin nous révèle une cité photogénique que l’activité humaine escamote d’une certaine manière. Etant intéressé par l’urbanisme, j’ai vu Sfax comme un ensemble de volumes, de surfaces et de lignes ; une leçon d’architecture.
Hajjer Gharbi
La photographie de scène est une spécialité qui ne manque pas de difficulté, car il faut d’une part bien exploiter la photogénie des costumes, la chorégraphie du spectacle et d’autre part contourner les obstacles inhérent à l’organisation et à la sécurité. Ziara fut mon premier spectacle, après j’ai couvert quelques spectacles du festival « juste pour rire », ces exercices m’ont fait aimé cette spécialité.
Sarra Khammouma
Quand on a un parent qui subit une opération chirurgicale, l’attente est toujours angoissante. Avant l’intervention et toute de suite après l’éveil de l’anesthésie j’ai meublé le temps en prenant des photographies des détails qui m’ont fasciné. Un hôpital est un monde tout en blanc comme un écran de cinéma sur lequel on projette toute ses peurs.
Noureddine Ahmed
Le sujet « Mon dimanche » été imposé par le formateur, le mien a commencé comme tous les dimanches par un « express » dans mon café habituel à quelques pas de chez-moi. Mais ce dimanche-là, vers 10h du matin une crise de migraine intense a bouleversé mon programme et j’ai décidé de vaincre cette douleur intense par des prises de vues dont le sujet est justement ce malaise.
Naim Naffati
J’habite la cité populaire d’Ezzayatine. La nuit, les rues sont désertes, seuls quelques jeunes discutent sous un lampadaire ou se réunissent au café. La photographie de nuit est difficile, techniquement les images sont moins pures que celles réalisés pendant la journée, mais ce sont les gens à photographier qui sont la plus grande contrainte car la cité n’a presque jamais été photographié ni pendant la journée et encore moins la nuit tombée.
Mohamed Chermiti
Qui n’a pas été attiré par les scènes vues sur le chemin d’une excursion ? A travers les fenêtres du bus, en allant pour une randonnée au nord-est de la Tunisie, j’ai vu des gens, adultes et enfants, vendant des fruits, allant à l’école ou rentrant des champs….une Tunisie loin de l’actualité. C’est leur regard qui m’a le plus impressionné.
Adresse :
40 Rue Tarak Ibn Zied Mutuelleville, Tunis
